Mission de la SHFR

La mission de la Société d’histoire des Filles du Roy (SHFR) consiste à faire connaître, et réhabiliter dans l’opinion publique, les quelque 800 filles et femmes arrivées en Nouvelle-France entre 1663 et 1673 dans le cadre d’un programme parrainé par le roi Louis XIV, pour peupler la colonie naissante.

La SHFR a été immatriculée en 2010 par le Registraire des entreprises du Québec, sous la forme juridique Personne morale sans but lucratif.

En choisissant d’écrire Roy plutôt que Roi, les fondateurs de notre société d’histoire ont privilégié l’orthographe qui prévalait jusqu’en 1740, année de publication d’une nouvelle version du Dictionnaire de l’Académie française. Ce choix s’est fait spontanément, sans débat ni réserve.

Bateau illustration shfr

Logo

Logo Société d'histoire des Filles du Roy
Sous forme de médaillon, notre logo est représentatif du type de vêtements portés en Nouvelle-France au XVIIe siècle. Les habits étaient dictés par la disponibilité des matières premières, par la morale catholique et par le climat. La cornette blanche faisait partie du quotidien, même à l’intérieur.

Ligne du temps

Ligne du temps

Colloque 2008Dans le cadre du 400e anniversaire de la fondation de Québec, le Comité des travaux historiques et scientifiques, un institut français fondé en 1834 et rattaché à l’École nationale des chartes, tient son 133e congrès à Québec.

Quatre conférences sur le thème des Filles du Roy sont à l’horaire; elles attirent 400 personnes au Séminaire de Québec, Pavillon Camille-Roy – 3, rue de la Vieille-Université, Vieux-Québec, Québec.

Au programme :

  • Yves Landry: Les filles du Roy, ces pionnières qui sont les mères de la nation québécoise !
  • Colette Piat: Les Filles du Roy et la Salpêtrière
  • Claude Poirier: Les conséquences linguistique de l’immigration des années 1663-1673: L’apport des Filles du Roy
  • Sergine Desjardins: L’époque de Marie Major et les conditions d’un roman historique

2010 membres fondateursLe 6 juillet, immatriculation de la Société d’histoire des Filles du Roy au Registre des entreprises du Québec, à titre de personne morale sans but lucratif.

Suivra l’assemblée générale de fondation à Place Royale, le 5 août, à Québec. Les membres élus pour constituer le premier conseil d’administration sont : Irène Belleau, Michel Belleau, Audrey Breton, Paule-Juliette de Beaumont, Michelle Dumas, Louise Lapointe, Danielle Pinsonneault et Gérard Viaud

Maud Sirois-BelleEn novembre 2011, Maud Sirois-Belle, une Québécoise émigrée en France, présidente de la Société d’histoire et d’archéologie du 13e arrondissement de Paris, propose à la jeune SHFR de se joindre à elle pour un projet de commémorations prévu pour 2013. La Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs (CFQLMC) est prête à agir comme groupe de soutien pour le projet.

En conséquence, il y aura notamment recrutement de 36 femmes pour personnifier chacune des Filles du Roy du contingent de 1663. Une formation est élaborée à leur intention et débute, pour leur faire comprendre la réalité du XVIIe siècle, découvrir leur parcours spécifique et concevoir les vêtements d’époque – catégorie « femme du commun ». Le concept de « Jumelée à une Fille du Roy » est né.

En juillet 2012, un souper-bénéfice avec menu du XVIIe siècle accueille 100 convives aux Voûtes du Cavour, à Québec. Il permet de récolter 6 000 $ pour le voyage prévu en France pour l’année suivante. C’est aussi le moment de la première participation de la SHFR au défilé d’ouverture des Fêtes de la Nouvelle-France sur la Grande-Allée.

Image Filles du Roy DieppeEn France

Du 3 au 17 juin 2013, a lieu un Voyage mémoriel en France qui débute par 3 jours à Paris et se poursuit à Rouen, Dieppe, Honfleur, Caen, Mortagne-au-Perche, Chemilli, Nogent-le-Rotrou et Niort, pour se terminer à La Rochelle.

De nombreuses cérémonies, des conférences et des visites sont inscrites au programme et laisseront des souvenirs inoubliables aux personnes du groupe québécois composé des 36 Filles du Roy et de membres du conseil d’administration de la SHFR : Irène Belleau, Michel Belleau, Danielle Pinsonneault et Gérard Viaud.

Audrey Pernis et Alain D’Eer seront de la partie dans le but de produire un film documentaire de 57 minutes, intitulé L’Arrivée des Filles du Roy. Le film sera présenté au Cinéma Cartier et au Musée de la civilisation de Québec l’année suivante.

En voilier sur le St-Laurent

Du 2 au 17 août 2013, les Filles du Roy voyagent sur L’Aigle D’Or , avec des arrêts de deux jours dans ces ports : Rimouski, Tadoussac, Île d’Orléans, Québec (coïncidant avec les Fêtes de la Nouvelle-France), Trois-Rivières, Sorel, Boucherville et Montréal.

Remise d’un prix à la présidente

En mai, la Société nationale des Québécois et des Québécoises de la Capitale décerne le prix Patriote de l’année à madame Irène Belleau, présidente de la Société d’histoire des Filles du Roy depuis sa fondation en 2010. La distinction vient souligner la contribution remarquable de cette enseignante à la retraite et passionnée de généalogie à l’histoire des femmes ayant peuplé le Québec. Madame Belleau reçoit son prix lors du souper des patriotes de la capitale et d’une soirée animée par l’historienne Catherine Ferland.

Conférence à l’invitation de la Fondation Lionel Groulx

Les Filles du Roy sont reconnues par la Fondation Lionel Groulx comme faisant partie des Figures marquantes de notre histoire. En conséquence, Madame Danielle Pinsonneault, formatrice de la SHFR, présente une conférence à la Grande Bibliothèque de Montréal. Elle tient en haleine, pendant plus d’une heure, une salle comble de 300 personnes. L’animateur Éric Bédard, historien, soulignera la qualité de sa prestation, la qualifiant d’exceptionnelle, alliant érudition et passion. Texte intégral et vidéo: http://www.fondationlionelgroulx.org/1ere-rencontre-Les-Filles-du-Roy.html

Mariage promenade BellerivePour la première fois à Montréal, un groupe de membres reçoit la formation de « jumelées » en vue du 375e anniversaire de fondation de la ville. Ces femmes personnifieront une des 71 Filles du Roy, pionnières de Montréal, quelle que soit l’année de leur arrivée.

Une partie des jumelées, identifiées sous l’acronyme GRTM, s’active intensément pour organiser plus de 45 activités. Elles rejoignent au moins 10 000 personnes dans les arrondissements de Verdun, Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, Pointe-aux-Trembles, Rivière-des-Prairies, au Musée Pointe-à-Callières, au parc de la Promenade Bellerive, à La Prairie, à St-Lambert, Boucherville, St-Jean, Sorel-Tracy, Laval et même en Nouvelle -Écosse et en Ontario.

Il y a aussi publication d’un recueil de biographies : Les Filles du Roy pionnières de Montréal et du cahier Premières et Filles du Roy de Montréal entre 1642 et 1680.

Gouvernance

Les règlements généraux prévoient que le conseil d’administration de la Société soit composé de sept personnes. L’exercice financier commence le 1er janvier, pour se terminer le 31 décembre.

Le moment où la cotisation annuelle des membres est due est conditionné par la date d’adhésion de chacun.

Conseil d'administration en fonction

Journée commémorative

Assemblée nationale journée commémorationEn 2013, l’arrivée des Filles du roi en Nouvelle-France a été inscrite au Registre du patrimoine culturel en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel. 

Le gouvernement du Québec reconnaissait alors qu’il s’agissait d’un événement historique. Cette reconnaissance a été rendue publique pendant les Fêtes de la Nouvelle-France à Québec, par madame Agnès Maltais alors ministre responsable de la condition féminine et responsable de la région de la Capitale nationale.

Notre société d’histoire a par la suite choisi le 22 septembre comme journée commémorative, date autour de laquelle s’organise annuellement une activité offerte à tous ses membres. Pourquoi cette date? Parce que le premier contingent de Filles du Roy serait arrivé ce jour-là, en 1663.

Vin Rosé

vin rosé 2008Dès les débuts de la SHFR, une collaboration spéciale s’est établie avec les propriétaires du Vignoble Isle de Bacchus, à l’île d’Orléans – paroisse Saint-Pierre. En 2013, le viticulteur a fait installer une plaque commémorative, en plus de mettre au point un vin rosé dont le nom avait été choisi pour honorer les 118 Filles du Roy établies sur l’Île au fil des 11 années qu’a duré le programme de peuplement. L’intérêt du viticulteur était motivé notamment par le fait que l’une d’elles, Andrée Remondière, s’est établie sur la terre du domaine viticole. 

Beau à voir, bon à déguster, il a ravi les amateurs et remporté la palme des produits dérivés offerts au public par la Société d’histoire des Filles du Roy. Très populaire partout où nous avons tenu des kiosques, il peut se boire agréablement entre amis à l’heure de l’apéro, accompagner les mets d’un repas estival ou être offert en cadeau.

Journée commémorative

En 2013, l’arrivée des Filles du roi en Nouvelle-France a été inscrite au Registre du patrimoine culturel en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel. 

Le gouvernement du Québec reconnaissait alors qu’il s’agissait d’un événement historique. Cette reconnaissance a été rendue publique pendant les Fêtes de la Nouvelle-France à Québec, par madame Agnès Maltais alors ministre responsable de la condition féminine et responsable de la région de la Capitale nationale.

Notre société d’histoire a par la suite choisi le 22 septembre comme journée commémorative, date autour de laquelle s’organise annuellement une activité offerte à tous ses membres. Pourquoi cette date? Parce que le premier contingent de Filles du Roy serait arrivé ce jour-là, en 1663.

Photos tirées d'archives d'activités commémoratives du 22 septembre

Vin Rosé

vin rosé 2008Dès les débuts de la SHFR, une collaboration spéciale s’est établie avec les propriétaires du Vignoble Isle de Bacchus, à l’île d’Orléans – paroisse Saint-Pierre. En 2013, le viticulteur a fait installer une plaque commémorative, en plus de mettre au point un vin rosé dont le nom avait été choisi pour honorer les 118 Filles du Roy établies sur l’Île au fil des 11 années qu’a duré le programme de peuplement. L’intérêt du viticulteur était motivé notamment par le fait que l’une d’elles, Andrée Remondière, s’était établie sur la terre du domaine viticole. 

Beau à voir, bon à déguster, il a ravi les amateurs et remporté la palme des produits dérivés offerts au public par la Société d’histoire des Filles du Roy. Très populaire partout où nous avons tenu des kiosques, il peut se boire agréablement entre amis à l’heure de l’apéro, accompagner les mets d’un repas estival ou être offert en cadeau.

Mot de Danielle Pinsonneault, membre fondatrice de la SHFR

L’apport migratoire de celles qu’on baptisa « Filles du Roy » a eu un effet décisif sur le taux de natalité et le peuplement subséquent de la colonie qui est passée, en six ans, de 3200 habitants (en 1666) à 6700 habitants (en 1672).

La Société d’histoire des Filles du Roy tient à rappeler que ces femmes ont trimé dur. Elles ont vécu courageusement, avec force et générosité. Elles étaient arrivées avec la mission de peupler la Nouvelle-France. Elles ont tenu parole! « Elles ont enfanté à cœur de vie ».

Elles n’ont pas seulement mis au monde un grand nombre d’enfants. Elles ont travaillé aux champs, tout en assumant les lourdes tâches de mère et de ménagère. Elles nous ont donné tout ce qu’elles portaient en elles: leur langue, « cette langue belle », leur culture, leurs coutumes, leurs croyances, leurs valeurs, leur savoir-faire. Un legs inestimable!