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Lignée matrilinéaire

L’expression la plus fréquente de l’arbre généalogique d’une personne est, par tradition, sa lignée patronymique : le nom de ses parents avec la date et le lieu de leur union, le nom de ses grands-parents paternels avec la date et le lieu de leur union et ainsi de suite.

Mais il existe également la lignée matrilinéaire qui, elle, est basée sur le lien avec la mère plutôt qu’avec le père. Dans une lignée matrilinéaire, on documente donc l’union des grands-parents maternels, des parents de la grand-mère maternelle et ainsi de suite.

L’intérêt grandissant pour cette manière de connaître ceux qui nous ont précédés s’explique notamment par le fait qu’une part de notre ADN ne nous a été transmise que par notre mère, soit l’ADN mitochondrial (ADNmt).

De plus, ce type de lignée instruit sur les pérégrinations des femmes qui ont constitué la lignée directe de mère en fille, depuis la première femme ayant émigré au Canada. Ces déplacements sont souvent étonnants, parce que la tradition orale de la famille aura beaucoup plus souvent transmis le cheminement de la lignée patronymique sur le territoire.

Que cette ancêtre soit Fille du Roy ou non, elle mérite d’être connue.

Schéma de transmission des mitochondries. Source : Jacques P. Beaugrand - www.miroise.org

Nous offrons de procéder aux recherches nécessaires pour identifier les femmes qui sont sur la ligne directe entre la personne étudiée et la fille (ou femme) ayant émigré au Canada, l’ancêtre-femme.

Les travaux sont effectués par une généalogiste recherchiste agréée et sont basés sur les documents officiels : principalement les registres d’état civil du Canada et des États-Unis, depuis le XVIIe siècle.

Si nous découvrons qu’il y a eu un bris dans la séquence, c’est-à-dire qu’une mère est inconnue, nous en aviserons le demandeur et il n’y aura pas de frais à payer. Il faut toutefois se souvenir que si l’un des deux parents est inconnu, c’est plus souvent le père que la mère. Or, c’est celle-ci qui nous intéresse dans le cadre d’une lignée matrilinéaire.

Les résultats de la recherche sont présentés sur une seule page de taille « lettre ». Le schéma comprend le nom des parents de chacune des femmes qui font partie de la lignée matrilinéaire, accompagnés de la date et du lieu de leur mariage.

Pour qui s’intéresserait aux tests d’ADN, l’Institut généalogique Drouin a publié, sur son blogue, un article intitulé « Les tests d’ADN : Comment s’y retrouver? »

Exemple de lignée matrilinéaire
Format de présentation d’une lignée matrilinéaire

  • Le tarif exact est de 75 $, payable au moment de prendre livraison des résultats de la recherche.
  • Le délai maximal pour obtenir une lignée est de trois semaines. Si jamais ce délai devait être allongé, le demandeur en serait informé par courriel.
  • Lorsque les recherches sont terminées, le demandeur en est avisé par courriel, en même temps qu’il reçoit les instructions pour le paiement par Interac ou par chèque.
  • Une fois le paiement reçu par notre société d’histoire, la lignée matrilinéaire est transmise par courriel, sous la forme d’un document PDF.

Considérant qu’une mère donne ses mitochondries à tous ses enfants, qu’ils soient garçons ou filles, ceux-ci ont tous la même lignée matrilinéaire. On démarre donc la recherche avec les informations portant sur la mère de cette fratrie.

Plus nous disposons d’informations de départ, le mieux c’est. La personne qui demande une lignée matrilinéaire doit fournir :

  • Le nom des parents de la personne dont on veut établir la lignée matrilinéaire, ainsi que le lieu et la date de leur mariage.
  • Le nom des grands-parents maternels ainsi que la date et le lieu de leur mariage.

Même partielle, toute information disponible à leur sujet sera utile.

Si vous désirez obtenir plus d’information avant de soumettre une demande, contactez-nous.

Pour soumettre une demande, remplissez ce formulaire:

Recension des écrits

Il s’est écrit et il s’écrit encore beaucoup de choses sur les Filles du Roy.

Une équipe de notre Société d’histoire a choisi de se mettre à la tâche de faire l’inventaire des biographies (livres, articles de revue, etc.) sur les Filles du Roy, afin de faciliter la recherche d’information à toute personne s’y intéressant. 

Nous rendons donc disponibles pour tous:
  • La liste complète des Filles du Roy telle que connue en janvier 2023, et présentée sous forme de tableau dont la colonne à l’extrême droite comprend des chiffres et des lettres. Cette codification énumère les biographies disponibles pour chacune.
  • La table des codes de recension dit à quoi correspondent les chiffres et les lettres de la codification. Par exemple: 7 = Les Filles du Roy pionnières de Montréal, publié par la SHFR en 2017.
Il s’agit bien sûr d’une liste qui sera enrichie au fil du temps, en conséquence des écrits publiés et des mises à jour sur le sujet. Les références à tous ces écrits ont été reflétées dans notre base de données sur les Filles du Roy. N’hésitez pas à nous transmettre toute information qui pourrait enrichir notre liste, en communiquant avec Gabrielle Dussault.

Traces sur le territoire

En 2019, la Gazette des Femmes a publié un article intitulé Inclusion des femmes dans la toponymie Québécoise: des initiatives et des barrières. L’autrice Judith Lussier écrivait alors: 

«La toponymie québécoise compte environ un nom de femme pour neuf noms d’hommes».

Le travail d’amélioration de cette proportion est toutefois entamé, puisque plusieurs Filles du Roy apparaissent sur la carte interactive des femmes remarquables du Québec publiée par la Commission de toponymie du Québec en 2021.

Mais il en manque vraiment beaucoup!

La reconnaissance sur le territoire peut aussi prendre la forme de plaques commémoratives, de plaques « Ici vécut » ou encore d’œuvres d’art, particulièrement utiles dans les secteurs qui voient rarement s’ouvrir des voies de communication. Le panneau d’interprétation peut aussi servir de marque qui attire l’attention.

Carte de la seigneurie de St-Augustin
Source : Société d'histoire de Saint-Augustin-de-Desmaures

En voici des exemples, susceptibles de vous inspirer

Que peut faire la SHFR dans ce domaine ?

Malgré toute sa bonne volonté, la SHFR peut difficilement convaincre les décideurs des 66 municipalités où ont vécu des Filles du Roy, de nommer une rue, un parc, une place en leur honneur ou encore d’installer une plaque commémorative.

Par contre, une personne qui souhaite une meilleure mise en valeur des Filles du Roy dans son secteur est bien placée pour le faire.

Cette personne se demandera peut-être « Par où commencer? ». C’est là que la SHFR entre en jeu, en fournissant les outils suivants :

  • Une carte couleurs montrant tous les lieux d’établissement des FdR, avec les noms des Filles y ayant vécu.
  • Une copie couleurs de l’article publié dans la Gazette des Femmes en octobre 2019, signé par Judith Lussier.
  • Un modèle de lettre destinée à un conseiller municipal pour amorcer les discussions.
  • Une lettre d’appui de la SHFR à la démarche entamée localement, signée par notre présidente.
  • Un modèle de résolution qui pourrait être adoptée par une municipalité pour officialiser la décision qui aura été prise.
  • Le dépliant de présentation de la SHFR.
  • Quelques cartes d’affaires de la SHFR, personnalisables par les personnes menant le dossier localement.

Ces outils sont regroupés dans une pochette disponible sur demande. Si une telle démarche risque de vous intéresser pour votre municipalité, consultez d’abord la liste des dossiers en cours, puis  contactez-nous.

En attendant, il est bon de savoir que la Commission de toponymie du Québec :

  • Rend disponibles des guides et procédures qui peuvent inspirer la préparation des discussions avec vos conseillers municipaux.
  • A prévu un moteur de recherche qui permet de repérer tous les noms de voies de communication en vigueur dans une municipalité.

Et pourquoi pas prendre connaissance du témoignage d’une personne qui a réussi une démarche de ce genre

Courriel pour

Gabrielle Dussault